SwissSkills 2022

« Une visite aux SwissSkills est recommandée à tous »

Texte : Natalie Meleri / Photos : Fabio Baranzini

Interview

Que représentent les SwissSkills pour le marketing de la relève ?
Thomas Achermann : Ils offrent une grande opportunité de montrer nos métiers en direct aux jeunes, aux parents, aux enseignants et aux personnes intéressées, et de leur donner ainsi un aperçu complet.
Roger Müller : Bien que je considère les SwissSkills plutôt sous l'angle de la compétition, je trouve qu'il est extrêmement important de les associer de manière ciblée à la campagne pour la relève. C'est un événement important pour être visible.

Qu'attendez-vous des SwissSkills pour le marketing de la relève ?
RM : Ils sont une vitrine pour la formation professionnelle et j'espère avoir un bon contact avec les jeunes car ils sont notre avenir.
TA : Je suis tout à fait d’accord. Nous souhaitons mettre l'accent sur la qualité plutôt que sur la quantité, c’est-à-dire que nous voulons nous adresser aux personnes réellement intéressées.

Qu'apportent les SwissSkills aux entreprises de construction métallique ?
TA : Les SwissSkills nous permettent de montrer à tous à quel point nos métiers sont formidables. C'est la meilleure publicité pour l'ensemble du secteur.
RM : Faire parler de nos métiers est bénéfique à tous. Pour les entreprises qui présentent elles-mêmes des candidats, c'est un témoignage de la qualité de leur formation, et pour les autres, c'est une incitation.

Et qu ’ apportent-ils aux participants ?
RM : Ils peuvent acquérir de nombreuses nouvelles expériences et se créer un réseau. Ils apprennent également à gérer les médias et à travailler sous pression devant un public.
TA : C'est une expérience unique ! La participation est un privilège et peut être un tremplin pour la carrière.

Pourquoi une visite vaut-elle aussi la peine pour les entrepreneurs en construction métallique ?
TA : On peut se faire une idée complète de la promotion des métiers. Les SwissSkills peuvent servir d'inspiration pour les salons professionnels dans sa propre région. Nous savons tous que ceux-ci sont extrêmement importants pour la promotion de la relève.
RM : C'est par ailleurs très intéressant de voir les jeunes professionnels motivés en action.

Qu'est-ce qui attend les visiteurs sur le stand de démonstration ?
TA : L'objectif est de montrer le plus possible des deux métiers. Il y aura sept postes que les deux groupes de travail ont élaborés ensemble afin d'obtenir une image cohérente. Les jeunes pourront s'essayer à la soudure, réaliser des scans en 3D, faire preuve d'habileté et bien d'autres choses encore. Nous ne voulons pas en dire davantage ici. Venez voir par vous-même !
RM : Nous disposons d'une surface de 480 m ² pour présenter nos métiers. On peut y faire beaucoup de choses. C'est pourquoi nous avons commencé la collaboration très tôt.

Comment les informations sur les métiers sont-elles communiquées aux postes ?
TA : Les postes interactifs sont importants, mais chaque jour, des professionnels de la construction métallique, jeunes et moins jeunes, sont présents pour répondre aux questions et enthousiasmer les jeunes. Nous parlons d'apprentis, d'anciens participants, d'ambassadeurs et du groupe de travail lui-même. Bien entendu, toutes les langues nationales sont couvertes.

Comment le stand de démonstration et les championnats se complètent-ils ?
RM : Les visiteurs peuvent observer la compétition et ensuite essayer eux-mêmes les activités. C'est une énorme valeur ajoutée qui n'existe pas dans de nombreux autres salons des métiers.

Les SwissSkills n'ont jamais été aussi grands. Quelles opportunités cela offre-t-il ?
RM : L'attention portée à ce grand événement est énorme, ce qui se reflète également dans les mesures de marketing prises non seulement par l'association elle-même, mais aussi par les SwissSkills. Bien sûr, cela comporte aussi certains défis : L'organisation est très complexe, car il y a de nombreuses directives.

Les dessinateurs/trices-constructeurs/trices sur métal participeront pour la première fois à la compétition. Quelles opportunités s'offrent à eux ?
RM : Nous souhaitons également rendre ce métier plus visible et le promouvoir davantage. C'est très important pour assurer la relève. La meilleure façon de connaître un métier est de le voir en direct. C'est pourquoi je me réjouis de voir les douze dessinateurs/trices-constructeurs/trices sur métal qui vont participer.

De quoi vous réjouissez-vous le plus ?
TA : Je me réjouis de présenter nos métiers aux visiteurs et de leur montrer que les métiers de la construction métallique sont justement aussi modernes.
RM : Je suis très impatient de voir les compétitions et les professionnels motivés. La cohésion qui se crée au sein de l'équipe est toujours très particulière. Mais je me réjouis aussi de l'affluence des visiteurs et de voir comment nos idées sont accueillies.  ■