Rapport sur les résultats – Les logiciels de CAO dans la construction métallique
Étude de marché
Au mois d’avril 2021, Mirza Besic a réalisé une enquête sur l’utilisation des logiciels de CAO dans la construction métallique. Plus de 130 entreprises de construction métallique y ont participé. 1065 entreprises ont été contactées, toutes membres de Metaltec Suisse.
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Étude de marché
Rapport sur les résultats – Les logiciels de CAO dans la construction métallique
Au mois d’avril 2021, Mirza Besic a réalisé une enquête sur l’utilisation des logiciels de CAO dans la construction métallique. Plus de 130 entreprises de construction métallique y ont participé. 1065 entreprises ont été contactées, toutes membres de Metaltec Suisse.
Les parts de marché se sont réparties de la manière suivante: avec 21,43 %, ISD est en tête, suivi par PFI avec 15,24 %, Acosoft avec 14,29 % et Antlog avec 12,86 %. Les autres éditeurs de CAO se partagent les 36,18 % restants avec une part respective inférieure à 7 %. Il est bon de noter que PFI, Acosoft et Antlog ont pour fondement le logiciel AutoCAD, un produit d’AutoDesk. La part d’AutoDesk recoupe uniquement les entreprises qui ont recours à AutoCAD sans extension.
Alors qu’ISD est un éditeur de logiciels 3D, PFI, Acosoft et Antlog tablent principalement sur les logiciels 2D pour la construction métallique. Qu’un éditeur de logiciels 3D se positionne en tête est révélateur du changement depuis quelques années dans la construction métallique et souligne le besoin accru en logiciels 3D. À l’avenir, les logiciels 3D joueront un rôle de plus en plus central, même si le BIM (Building Information Modeling) risque de changer la donne. En effet, cette méthode de travail de planification interconnectée, construction et gestion de bâtiments et d’édifices implique l’utilisation de logiciels 3D (voir graphique 1).
Part des logiciels 3D dans les entreprises
Comme le montre la part d’ISD, les logiciels 3D prennent toujours plus d’importance dans la construction métallique.
La part des entreprises de construction métallique réalisant leurs dessins techniques exclusivement à l’aide d’un logiciel 2D s’élève à 41,91 %. En revanche, 12,5 % des entreprises optent pour un logiciel 3D afin de réaliser leurs dessins. Dans 45,59 % des entreprises, les dessins techniques sont élaborés avec des logiciels 2D et 3D. Ces statistiques montrent que plus de 58 % des entreprises utilisent déjà un logiciel 3D (voir graphique 2).
Parts de marché des logiciels 3D (produits)
Dans le domaine des logiciels 3D, ISD est le leader incontesté avec son produit HiCAD et une part de marché supérieure à 50 %. Enregistrant une part de 12,63 % – donc loin derrière –, Autodesk occupe la deuxième place avec son produit AutoCAD. Les autres produits sur le marché ont tous une part inférieure à 7 % (voir graphique 3).
Probabilité en cas de nouvelle adoption
Un quart des entreprises utilisant des logiciels 2D et ayant un besoin en logiciels 3D remplaceraient très probablement l’ensemble de leurs logiciels 2D par des logiciels 3D en cas d’adoption d’une nouvelle solution. Trois quarts ne remplaceraient que partiellement leurs logiciels 2D par des logiciels 3D en cas d’adoption d’un logiciel 3D. Cela s’explique notamment par les coûts de déploiement, la complexité et la variété des projets ne pouvant être réalisés qu’à l’aide d’un logiciel 2D (voir graphique 4).
Probabilité en cas de logiciels 3D déjà présents
Dans les entreprises qui utilisent déjà des logiciels 2D et 3D, 14,52 % sont très susceptibles et 25,81 % plutôt susceptibles de remplacer intégralement les logiciels 2D déjà présents par des logiciels 3D. 53,23 % d’entre elles jugent peu probable et 6,45 % absolument improbable de remplacer entièrement les logiciels 2D déjà présents. Ces statistiques montrent qu’une grande partie des entreprises reste encore attachée aux logiciels 2D et peut mener à bien ses projets ainsi (voir graphique 5).
BIM
Le « Building Information Modeling » (BIM) est un processus intégré de planification, conception, construction et gestion de bâtiment. Ce dernier est pensé et construit dans le cadre d’une modélisation avant sa concrétisation dans le monde réel. Actuellement, 10,69 % des entreprises de construction métallique en Suisse font appel à un logiciel de BIM. Quand on sait que le BIM a été intégré dans la législation européenne, cette part semble très faible. Certains États (dont quelques-uns de nos voisins) ont autorisé le recours au BIM dans le cadre des appels d’offres publics. Ce n’est plus qu’une question de temps avant que la Suisse ne suive elle aussi (voir graphique 6).
Le BIM est en plein essor et va s’imposer, le secteur de la construction métallique doit donc se montrer (plus) actif ! »
« Le marché mondial s’oriente de plus en plus vers le BIM. Il favorise des projets de construction intersectoriels. »